La baisse des prix sur le marché immobilier de France fait la joie des acheteurs surtout pour les primo-accédants qui ont toujours rêvé de posséder leur propre logement.
Malgré cette baisse généralisée, les différences de prix sont flagrantes dans chaque département, ville et campagne, elles peuvent aller du simple au décuple.
La baisse des prix de l’immobilier de France
Dans la plupart des départements, les prix des biens immobiliers (appartements et maisons) ont tous connu une baisse importante. Malgré quelques agglomérations qui arrivent encore à résister à cette baisse des prix à cause de l’insuffisance du nombre de logements, les prix au m² de l’immobilier ancien ont baissé de 0,5% pour l’année 2013 et de 0,4% pour l’année 2014.
La majorité des villes situées en province subissent cette baisse continue, ces villes ont en majorité plus de 100.000 habitants. Les propriétaires qui vendent leurs maisons n’arrivent pas à trouver des acheteurs malgré la baisse continue entre 2 à 7% des prix de ces 4 dernières années.
Par contre, les villes et les départements les plus dynamiques ne connaissent pas cette baisse des prix, certains bénéficient même d’une légère hausse des prix de l’ordre de +1,8% à +3% au m². C’est le cas notamment de Paris, Bordeaux et Nice, mais l’année 2015 ne fait que commencer, les prix pourront encore varier au cours de cette année.
Le paradoxe des prix de l’immobilier de France
Logiquement, quand les prix baissent, les ventes devraient normalement décoller. Pourtant, ce n’est pas le cas puisque les prix bas seuls ne peuvent attirer les acquéreurs. En plus de la qualité du bien immobilier, les ménages attendent surtout plus de sécurité financière avant d’acheter. Avec un taux de chômage en hausse constante et un contexte économique morose, les ménages français attendront encore un peu plus avant d’acheter au cours de cette année.
Le ralentissement économique mondial joue un rôle essentiel dans la morosité de la situation économique française. Les difficultés économiques et sociales se répercutent directement sur chaque ménage et le marché immobilier.
La baisse des prix de l’immobilier de France ne constitue pas le seul facteur qui pousse les acheteurs à être actifs sur le marché immobilier. Les intentions sont là mais les actes ne suivent pas, malgré des mesures prises pour inciter l’achat comme les prêts à taux réduits (ou à taux zéro même, dont le fameux PTZ) et les crédits d’impôts.
Le moral au niveau du marché immobilier de France est au plus bas
Les propriétaires sont parfois obligés de vendre leur bien immobilier à des prix bas.
Les principales raisons qui poussent les propriétaires à vendre à bas prix sont parmi les suivantes :
- Pour subvenir à d’autres besoins personnels, familiaux ou professionnels.
- Ils ont des difficultés à payer les charges d’entretien ou de rénovation nécessaire.
- Ils préfèrent se débarrasser de leur bien immobilier le plus rapidement avant que les prix ne chutent encore au cours de cette année.
- Les impôts et taxes appliqués sur les biens immobiliers n’arrangent rien sur la situation financière des propriétaires. Ce sont des charges supplémentaires dont ils souhaitent se libérer en temps de crise.
- Il n’y a pas assez d’acheteurs dans la ville ou le département où ils vivent.
- Le bien immobilier ne trouve pas preneur pendant plusieurs mois.
Sans aucune amélioration de l’économie en général et de leur situation financière, les ménages n’arrivent plus à acheter des logements à prix élevés. Les quelques acheteurs actifs sur le marché immobilier se contentent d’acheter des biens immobiliers s’ils en ont réellement besoin ou s’ils envisagent de faire un investissement locatif.
Le seul aspect positif de la baisse actuelle des prix immobiliers reste que les ménages préfèrent louer plutôt qu’acheter un bien immobilier.
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